Départ de la présidente et gouvernance

La présidente de la Fédération des femmes du Québec, Gabrielle Bouchard, a décidé de mettre un terme à son mandat et a remis officiellement sa démission le 19 juin 2020.

Voici son message :


Chères membres de la FFQ. 

Après mûre réflexion, j’ai décidé de mettre un terme à mon mandat comme présidente de la FFQ. Je tiens à vous remercier pour ces quelques années et mois de militance et de changement de culture intenses et résolument féministes. Ensemble, nous avons fait avancer la cause des femmes au Québec et au Canada et je suis sûre que ce travail important, vous le continuerez pour encore longtemps. La FFQ est entre de bonnes mains avec des femmes fortes dans l’équipe et au Conseil d’Administration. 

Aux organismes et femmes alliées avec qui j’ai eu la chance de travailler de près ou de loin durant mes mandats, mille mercis. Malgré les temps difficiles que nous vivons, l’équipe en place saura continuer les collaborations que nous avons commencées. 

Notre monde est de plus en plus petit et je suis sûre que nous aurons la chance de retravailler ensemble dans le futur.

Féministement,

Gabrielle Bouchard


La présidence de Mme Bouchard a été marquée par des prises de position courageuses, ainsi que par un engouement marqué d’une nouvelle génération de féministes. Durant les dernières années, la FFQ a en effet élargi et ses rangs et accueilli un nombre record de nouvelles membres individuelles de tous les horizons. Bien avant son élection à la présidence de la Fédération en novembre 2017, Gabrielle était déjà reconnue pour sa défense des droits humains. Avec sa visibilité grandissante, elle est devenue un symbole de ralliement fort pour les groupes historiquement sous-représentés dans les plus grandes institutions du mouvement féministe québécois. Pour toutes ces raisons, le conseil d’administration tient à remercier profondément Mme Bouchard pour son implication au sein de la FFQ, et pour avoir fait cheminer notre mouvement dans l’incarnation réelles de ses valeurs d’égalité, de justice sociale et de solidarité entre toutes les femmes.

Suite des choses

Pour le moment, les prises de parole médiatiques et ainsi que les représentations publiques dont s’occupent normalement la présidente sont assumées par la vice-présidente, les administratrices ainsi que certaines travailleuses de la FFQ. Nous tenons à rassurer les membres : les activités de la Fédération sont entre bonnes mains, et nous continuons d’être actives, en particulier dans ce contexte difficile de crise internationale.